De la press partisane ...

Justifier

il y a de cela trois semaines
Ce matin le prof n’est pas venu pour nous faire passer l’examen, une bonne chose, une bonne chance pour réviser ; nous n’avons et nous n’allons pas réviser … Ma camarde me demande si je veux bien partir avec elle prospecter un invité que nous nous connaissons pas encore ; un journaliste de la presse partisane.
On arrive aux locaux d’un de ces journaux, c’est très drôle déjà ! avant de rentrer on s’aperçoit de cette façade qui ne reflète que ce qui se passe dedans est rien, les actualités de l’histoire, on sent déjà une odeur bizarre, une allergie commence, les démangeaisons … dans le nez les yeux commence à pleurer ; peut être ce n’est pas une allergie, c’est de la tristesse de la médiocrité d’un quatrième pouvoir, d’une médiocratie, de toute la presse, je ne vais pas trop me retarder sur la façade car vous les connaissez toutes ; ce que vous ignorez peut être c’est ce qu’il y a dedans.
on rentre il y a des bureaux dispersés, comme une poigné de dés d’un dominos ; je ne sais pas comment décrire cette scène, c’est le désordre tout simplement, mais le moins qu’on puisse dire que c’est une façon aléatoire d’organiser un lieu de travail, les pauvres tellement ils ont du travail qu’ils n’ont pas le temps d’organiser ce lieu saint de la production intellectuelle et idéologique vue que c’est le porte parole d’un parti … c’est des locaux en état insalubre, qui ne m’a fait que projeter dans un espace très proche, l’univers de la décharge de Mediona, la bas au moins c’est une décharge déclarée, avec une mosaïque très belle puisqu’elle remonte à l’époque coloniale je crois, ce connard de rédacteur en chef ou le chef de rédaction… parce qu’on sait pas son identité véritable, à part le fait que c’est une personne carrée avec un vieux discours, ce qui n’est pas très impressionnant vue la qualité de leurs articles, je me rappelle, des fois pour digérer mon déjeuner j’avait acheté leur journal, il y avait des photos de poubelles publiques, les verts que tout le monde connait, et ce n’était pas la première fois que je m’aperçoit de ce genre de photos chez eux, bien sûr les choses qui vont dans une poubelle imagine leurs parcours avant de s’y mettre
Cas ce journaliste qui était à coté de son pc qui m’a rappelé l’époque machintouch et disquette zip , oui oui avant que j’oublie le décor oui ! le pc est très poussiéreux à tel point que la poussière en fait parti bien sur ; il est bon pour la décharge ou bien la ou on est, il y a des tonnes de journaux partout où on va, le bureau de ce fameux rédacteur en chef ressemble à j’en sais quoi une boutique d’un vieux cordonnier de l’époque ou les marocains réparait leur chaussure avant que la chaussure de la chine nous libère, quant on mentait j’avais peur qu’on ne reviennent pas voir qu’un minaret vient de s’effondrer, un immeuble comme ça de l’intérieur peut s’effondrer à tout moment, mais celui là, non pas parce qu’il y a pas d’entretien ni par vieillesse mais parce qu’il y a des gens comme ça, l’immeuble voudrait bien donner sa vie pour les faire taire, parce qu’il ne sert à rien qu’à abriter des gens qui produisent de la démagogie, je me demande d’où ils s’inspirent, je crois que leur première source sont les informations de la chaine nationale, les sites web des ministères qui leurs appartiennent et puis bien sur et surement des cireurs de chaussures qui sont devant la porte, ma fois j’ai oublié de vous raconter ce qu’il nous a dit, oui au lieux de nous dire bienvenue mes chères étudiants je suis fière que des gens comme vous se battent pour étudier à la fac, là où personne ne veut plus allez, et vous faites des masters pour la recherche au lieu de faire des masters professionnels comme vos camards font, vous vous donnez du mal et vous venez me voir rien que parce que votre prof vous a demandé d’interviewer un journaliste pourri comme mon cas … il nous a dit vous êtes des étudiants en communication, vous savez bien que les moyens de communication existent il fallait prévenir, on a beaucoup de travail ( je crois qu’il était concentré avec un sodoco ou des photos pornographiques ..) mohim, … vue que ce n’est pas la première fois ni la dernière ( ça j’en suis certain ) que je tombe dans ce genre de situation, ma réaction, malgré moi, était oui oui c’est vrai vous avez raison, et puis on lui a dit merci au revoir, et je suis parti .
vous savez pourquoi j’ai fais ça parce que à l’heure ou je lui parlais, ces mots là que je partage avec vous me venez à l’esprit ; j’ai au moins gagner un article, si non je crois que si je me suis égueuler avec lui j’aurai gagner deux un sur l’histoire que je viens de vous raconter, et une autre du poste de police … je me contente d’une seule histoire cette fois la prochaine fois j’irai en poste de police pour vous décrire la situation .

Mohamed El Bernoussi

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